Le fait d’adresser à une personne, sans demande préalable de celle-ci, un objet quelconque accompagné d’une correspondance indiquant que cet objet peut être accepté contre versement d’un prix fixé ou renvoyé à son expéditeur, même si ce renvoi peut être fait sans frais pour le destinataire, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe.Les personnes coupables de la contravention prévue au présent article encourent également les peines complémentaires suivantes :1° L’interdiction, pour une durée de trois ans au plus, d’émettre des chèques autres que ceux qui permettent le retrait de fonds par le tireur auprès du tiré ou ceux qui sont certifiés ;2° La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit.Les personnes morales déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction définie au présent article encourent, outre l’amende suivant les modalités prévues par l’article 131-41, les peines suivantes :1° L’interdiction, pour une durée de trois ans au plus, d’émettre des chèques autres que ceux qui permettent le retrait de fonds par le tireur auprès du tiré ou ceux qui sont certifiés ;2° La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit.La récidive de la contravention prévue au présent article est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15.
Si vous faites parvenir à quelqu’un un objet avec une lettre indiquant que cet objet peut être acheté contre versement d’un prix ou renvoyé gratuitement, vous risquez une amende. Les personnes qui commettent cette infraction peuvent aussi être interdites d’émettre des chèques pendant trois ans et voir leur objet confisqué.
Références :
- Article 121-2 du Code Pénal
- Article 132-15 du Code Pénal
- Article 132-11 du Code Pénal
- Article 131-41 du Code Pénal
- Modifié par Décret n°2010-671
du 18 juin 2010 – art. 4