Article R413-5-1 du Code Pénal

I. – Sont dites  » zones à régime restrictif  » celles des zones, mentionnées à l’article R. 413-1, dont le besoin de protection tient à l’impératif qui s’attache à empêcher que des éléments essentiels du potentiel scientifique ou technique de la nation : 1° Fassent l’objet d’une captation de nature à affaiblir ses moyens de défense, à compromettre sa sécurité ou à porter préjudice à ses autres intérêts fondamentaux ; 2° Ou soient détournés à des fins de terrorisme, de prolifération d’armes de destruction massive et de leurs vecteurs ou de contribution à l’accroissement d’arsenaux militaires. Les zones à régime restrictif peuvent inclure, dans leur périmètre, des locaux dont la protection renforcée est justifiée par l’entreposage de produits ou par l’exécution d’activités comportant des risques particuliers au regard des impératifs mentionnés aux trois premiers alinéas. II. – Par dérogation aux deux premiers alinéas de l’article R. 413-5, l’accès à une zone à régime restrictif pour y effectuer un stage, y préparer un doctorat, y participer à une activité de recherche, y suivre une formation, y effectuer une prestation de service ou y exercer une activité professionnelle est soumis à l’autorisation du chef du service, d’établissement ou d’entreprise, après avis favorable du ministre chargé d’en exercer la tutelle ou, à défaut de ministre de tutelle, du ministre qui a déterminé le besoin de protection en application de l’article R. 413-2. La demande d’avis est adressée par le chef de service, d’établissement ou d’entreprise au ministre mentionné au précédent alinéa. Le silence gardé par le ministre au cours des deux mois suivant la réception de la demande vaut avis favorable. Le refus d’autorisation d’accès n’est pas motivé. III. – Toute personne bénéficiant d’une habilitation au titre de la protection du secret de la défense nationale est réputée avoir obtenu l’avis ministériel favorable mentionné au II. Les prestataires extérieurs de services relevant de catégories précisées par arrêté du Premier ministre et exerçant leur activité habituelle dans une zone à régime restrictif sont réputés avoir obtenu l’avis ministériel favorable mentionné au II pour accéder, dans les conditions prévues par un contrat de prestation de service, à la zone à régime restrictif. IV. – Dans tous les cas, le chef du service, de l’établissement ou de l’entreprise informe le ministre mentionné au premier alinéa du II de sa décision relative à l’autorisation d’accès.

Les zones à régime restrictif sont celles dont le besoin de protection est important pour empêcher que des éléments essentiels du potentiel scientifique ou technique de la nation ne soient détournés à des fins de terrorisme, de prolifération d’armes de destruction massive et de leurs vecteurs ou de contribution à l’accroissement d’arsenaux militaires.

Pour accéder à une zone à régime restrictif afin d’y effectuer un stage, y préparer un doctorat, y participer à une activité de recherche, y suivre une formation, y effectuer une prestation de service ou y exercer une activité professionnelle, il faut obtenir l’autorisation du chef du service, de l’établissement ou de l’entreprise, après avis favorable du ministre chargé d’en exercer la tutelle.

Références :

  • Création Décret n°2011-1425
    du 2 novembre 2011 – art. 1

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