Le faux commis dans une écriture publique ou authentique ou dans un enregistrement ordonné par l’autorité publique est puni de dix ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende.L’usage du faux mentionné à l’alinéa qui précède est puni des mêmes peines.Les peines sont portées à quinze ans de réclusion criminelle et à 225 000 euros d’amende lorsque le faux ou l’usage de faux est commis par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public agissant dans l’exercice de ses fonctions ou de sa mission.
Si on ment sur quelque chose d’important dans une lettre officielle ou dans un enregistrement fait par les autorités, on risque de passer 10 ans en prison et de payer 150 000 euros d’amende. Si on utilise un faux document pour mentir, on risque les mêmes choses. Mais si c’est quelqu’un qui a le pouvoir dans son travail ou sa mission qui fait ça, on risque 15 ans de prison et 225 000 euros d’amende.
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- Modifié par Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 – art. 3 (V) JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002